Victorine Marie LE PONTOIS

  General Notes:

Elle est entrée en religion probablement en 1885, sous le nom de Soeur Adolphe du Calvaire. Elle s'éteignit le 24 juillet 1940 à Saint-Laurent-sur -Sèvre à la maison mère des Filles de la Sagesse.

Tante Suzanne (PENVERNE) racontait que notre arrière-grand-père Adolphe Gabriel LE PONTOIS, assista à la prise de voile de sa fille Victorine Marie LE PONTOIS, de retour à la maison, il se coucha, pour ne plus se relever. Une façon d'expliquer à la famille sa disparition, car il ne sympathisait pas avec le monde des religieux. L'explication donnée à cet état d'esprit, était que ses deux frères Jean Baptiste et Mathieu, et lui, orphelins ne furent pas soutenus par les branches lorientaises LE PONTOIS, et des legs allèrent de préférence à des institutions religieuses. Je citerai comme exemple, un cousin éloigné, négociant à Lorient, qui fut Sergent-major dans l'armée pontificale pour défendre les états pontificaux contre Garibaldi au moment de l'unité italienne : Philippe Eugène Marie LE PONTOIS (1844-1873), sa fille Marie Joséphine Pia LE PONTOIS (1869-1939) eut pour parrain Giovanni MASTAI (pape Pie IX) :
"JOURNAL DU MORBIHAN" du 14 mars 1873
Tous les habitants de notre ville ont été, hier matin péniblement affligés en apprenant la mort de l'un de ses enfants les plus estimés. M. Philippe-Eugéne Le Pontois, négociant, chevalier de Saint-Sylvestre et chevalier de la Légion d'honneur, a été enlevé à l'affection de sa famille et de ses nombreux amis, après trois jours de maladie, à l'âge de 29 ans.
Nous voulons laisser à une plume plus autorisée que la nôtre le soin de raconter la vie et les vertus de celui qui a servi sous le drapeau de la papauté, et tout récemment sous celui de sa patrie, et aussi tout le bien qu'il a fait durant sa trop courte existence.
Ce matin une assistance nombreuse et recueillie comme quand un deuil est général,
"La mort a des rigueurs à nulle autre pareille ;
On a beau la prier ;
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse pleurer."
accompagnait au champ du repos Eugène Le Pontois. Les coins du poële étaient tenus par M. Tillet, ancien commandant de la Légion du Morbihan pendant le siège de Paris, M. Charpentier, commissaire de marine, M. Rougeau, commissaire-priseur, et M. Méry, négociant.

Source : Maurice Penverne