Joseph DE GUIGNÉ LA BÉRANGERIE

  General Notes:

Voilà ce qui figure dans le livre : l'Epopée des cinq cents premiers réunionnais.
De GUIGNÉ de la BERANGERIE Joseph, dit la Cerisaie
Fils de Joseph de Guigné et Hélène Le Maistre, né vers 1668, baptisé le 23 décembre 1668 à Saumur, paroisse de Saint- Pierre. Ancien officier de cavalerie, il devient curieusement garde-magasin à la Martinique, puis décide d'aller faire un tour du côté de l'Amérique. Et voici qu'il se retrouve marchand d'esclaves ! Cela se passe d'ailleurs de curieuse façon : le navire sur lequel il navigue doit aller livrer des marchandises et en ramener une cargaison de prisonniers destinés au marché des Antilles. Mais le vaisseau est capturé par une poignée de forbans sous les ordres efficaces de Booth. Capturé, De Guigné trouve ma foi leur vie très exaltante et embrasse lui-même la carrière mouvementée de ses ravisseurs. Il pirate sous les ordres de Booth puis de Bowen. Ses connaissances lui permettent de leur servir de pilote et de chirurgien avant qu'il ne décide de mettre sac à terre à Bourbon avec Bowen, le 9 avril 1704. Il se marie à Françoise Carré le 24 novembre 1704. Elle lui donne trois enfants. D'abord installé chez le beau-père Panon, les De Guigné sont ensuite établis au Butor puis à la Rivière des Pluies. Joseph achète une terre à Sainte-Suzanne où il est nommé Enseigne puis Greffier du Conseil privincial de Bourbon de 1707 à 1718. Il a encore le temps d'être nommé Capitaine de Quartier à Saint-Denis où il meurt le 14 décembre 1736.


D'après la source JP de Palmas.
Arrive le 7 avril 1704 à l'île Bourbon, sur un navire forban.
Greffier du conseil provincial de Bourbon de 1707 à 1718.
Capitaine du quartier de Saint-Denis.

Noble désargenté, il portait le nom de Guigné de La Bérangerie [1].
Ancien officier de cavalerie, il avait trouvé une charge fort enviée de garde-magasin à la Martinique. C'était un poste de confiance, d'un rapport financier intéressant mais non sans risques à cause des envieux, nombreux à guigner sa place. Il décide cependant de tout quitter pour courir l'aventure à Madagascar. Le destin va combler ses appétits de risque. Capturé par des pirates, il trouve leur vie si exaltante qu'il embrasse leur profession, avec talent selon toute apparence puisqu'il devient pilote de renom et même un peu chirurgien sur des bateaux forbans.
C'est le 9 avril 1704 qu'il décide de poser son sac à terre. Il sait si bien y faire qu'il se retrouve enseigne (officier de milice) à Sainte-Suzanne et même Greffier au Conseil Provincial de Bourbon. (Bénar-Monge, Dict. du peuplement)
Desforges-Boucher l'a décrit ainsi :
"Au dessus du commun par les belles qualités qu'il possède et les éducations qu'il a eues. Il a étudié et poussé ses études jusqu'au dernier point. S'acquitte avec exactitude et attachement de ses emplois d'enseigne et de greffier. Donne une belle éducation à ses enfants."

[1] - La Bérangerie et La Cerisaie étaient les deux maisons que la famille de Guigné possédait dans l'Ouest de la France ...

Joseph married Françoise CARRÉ DE TALHOËT, daughter of Jacques CARRÉ sieur de Talhoët and Françoise CHASTELAIN DE CRESSY, on 24 Nov 1704 in Saint-Denis, Ile de la Réunion. (Françoise CARRÉ DE TALHOËT was born circa 1689 in Saint-André, Isle Bourbon and died on 12 Mar 1755 in Saint-Denis, Isle Bourbon.)