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L'ascendance, la descendance et les cousins

d'André Boullé et Claire Blancard

André et Claire sont nés à l'île Maurice.

  

 Leurs descendants se trouvent en Australie, au Canada, en France, à Maurice et en Nouvelle-Calédonie.

  

BOULLE

C'est de Bretagne que l'arrière-arrière-grand-père d'André, le noble homme Louis François Boullé, sieur de la Chateigneraye, vient s'établir à l'isle de France (Ile Maurice) et épouser, en 1784, Anne Jeanne Fleuriot de Sauldraye. Ils sont à la source des Boullé de l'Océan Indien: Maurice, Seychelles et Sud Afrique et de bien d'autres familles.

  Merci à Henri Maurel pour cette image
 
Le blason des Boullé de la Chateigneraye est de sable, a trois besants d'argent, et a un chef d'hermine avec une étoile au milieu.

Dans le jargon héraldique, sable signifie : couleur noire, représentée en gravure par des hachures verticales et horizontales croisées ; besant signifie : pièce ronde de métal ou d'argent posée sur couleur ; chef signifie : partie supérieure de l'écu ; hermine signifie : fourrure blanche à mouchetures de sable en forme de petites croix.

Il est à noter que dans sa correspondance, Louis François signe : Boullé de la Chateigneraye.

 

  

Si la personne qui possède ce tableau pouvait le photographier, et m'envoyer une copie, je pourrais remplacer cette coupure de journal par un meilleur portrait de notre aïeul. Merci d'avance de la part de tous les descendants.

Né en 1751, en France, Louis François débarque à l'île de France en 1777 en tant que volontaire sur le vaisseau "Les bons amis", pour faire du commerce de pacotilles. Il participera à une opération sur l'Afrique pour les besoins de la traite des Noirs. Reparti, en France où on retrouve sa trace deux ans plus tard, il se rend en Amérique pour participer à la guerre de libération : notamment sous les ordres de l'amiral d'Estaing pour lequel il commanda "le Robuste" et son équipage : une compagnie de 70 hommes d'élite destinés à l'abordage. Après ces années guerrières, il revient à l'île de France en 1784 sur le "Brabant". Il se marie, s'installe dans la colonie à Montagne Longue puis à Flacq. Il occupe alors un rôle important mais discret dans l'histoire de l'Ile de France. Il est membre du comité permanent de l'administration de la colonie. Il est aussi Commandant du Nord - Quartier Flacq- de la commission civile. Poste qu'il conservera même sous l'administration du premier gouverneur britannique. Louis-François aura vu l'administration de l'île passer du système monarchique au système républicain, avec entre les deux, un système révolutionnaire. Il aura vu l'île passer des mains de la France aux mains des britanniques pour devenir Mauritius.

Norbert Benoit a écrit une thèse de doctorat du 3ème cycle, sur la vie de Louis-François Boullé, à partir des lettres de ce dernier, datant de 18ème siècle. Ces lettres avaient été soigneusement gardées par la famille et attendaient dans une boîte de fer blanc !

  

Si Louis François Boullé, signait Boullé de la Chataigneraye, ses ancêtres portaient des titres différents. De récentes recherches menées par Jan Boullé et Françoise Micouin ont montré que leurs titres étaient les suivants, en remontant de fils en père :

- Louis François Boullé, sieur de la Chataigneraye

- Sébastien Julien Boullé, sieur de la Gaillardière

- Sébastien Joseph, sieur de la Gaillardière

- Julien Boullé, sieur de la Motte-Gaillardière

- Jullien Boullé, sieur de la Huberdière

- Jean Boullé, sieur de la Gaillardière

- Guillaume Boullé, sieur de la Mazure

 

  

Le texte suivant, au sujet de la chapelle "Notre Dame" de la Motte-Gaillardière a permis de remonter plus haut dans l'histoire en nous révélant les noms de trois générations.

 Dès le 15 avril 1635, Mgr de Cornulier permit au propriétaire du manoir de la Motte-Gaillardière d'y bâtir une chapelle. Toutefois ce petit sanctuaire ne fut terminé qu'en 1665. Le recteur Claude Picaud en fit alors la visite et le trouva "basti en l'honneur de Dieu et de Nostre Dame". Le 24 septembre 1665, Jullien Boullé, sieur de la Motte-Gaillardière, y fonda deux messes par semaine et la dota de 65 livres de rente.

Ces messes étaient à l'intention des ancêtres du fondateur:

- Guillaume Boullé et Jeanne Le Chapt, sieur et dame de la Mazure, ses bisaïeuls

- Jean Boullé et Thomasse Guicquel, sieur et dame de la Gaillardière, ses aïeuls

- Jullien Boullé et Perrine Le Gal. sieur et dame de la Huberdière, ses père et mère.

En 1737, François Fournier fut pourvu de cette chapellerie, mais quand il en prit possession, il ne trouva que des ruines à la Motte-Gaillardière et il s'engagea par la suite à dire les deux messes de la fondation à l'autel Saint-Gilles, dans l'église paroissiale. Cette fondation prit alors le nom de la chapellerie de la Benazerie.

  

Redon n'est pas le lieu de la famille Boullé, il semblerait que le berceau de la famille soit le lieu-dit " La Gaillardière" qui se trouve à trois kilomètres de la Bouëxière (code postal 35340), proche de Liffré, en bordure de la D 95 qui mène à Chateaubourg, en Bretagne, en France.

  

     

Le 30 août 1859, Aristide Boullé, petit-fils de Louis François, épousa Marie Elodie Dubois de Jancigny, arrière petite-fille de Jean-Jacques Dubois de Jancigny.

Il est à noter qu'une petite-fille du même Jean-Jacques Dubois de Jancigny épousa un officier de marine, Marie Jules Dupré, gouverneur de l'île de La Réunion sous le second empire de 1865 à 1868. On peut se demander si les cousins se rencontrèrent à l'occasion de cette affectation.

Aristide Boullé et Marie Elodie Dubois de Jancigny étaient les grands-parents d'André.

        

    Pierre tombale de Louis François Boullé

 

 

    André Boullé

Marie-Louise Andrée de Saint-Salvy, mère d'André Boullé.  

 

  

Source : Thomas Blanchet

Félicité Marie Elisabeth Raux, arrière arrière grand-mère d'André Boullé. Fille d'André Antoine Raux et de Magdeleine Elisabeth Ciette de La Rousselière, elle fut l'épouse de Marie Thimothée Giblot Ducray puis de Thomas Joseph Isidore Dubois de Jancigny.

 

  

Source : Thomas Blanchet

Magdeleine Elisabeth Ciette de la Rousselière, arrière arrière arrière grand-mère d'André Boullé. Fille de Jacques Ciette de la Rousselière et d'Elisabeth Boisson, elle fut l'épouse d'André Antoine Raux. On pense que l'autre personne personne sur la photo est sa fille Louise Raux.

 

  

Source : Thomas Blanchet

Elisabeth Boisson, arrière arrière arrière arrière grand-mère d'André Boullé. Elle fut l'épouse de Jacques Ciette de la Rousselière et était la grand-mère de Félicité Raux.

 



Source : Thomas Blanchet

La pierre tombale d'Elisabeth Boisson.


     Cliquer sur la tête pour voir des photos de la descendance Ciette de la Rousselière : Raux, Panon du Hazier, Blanchet, Phelan.   

 

  

BLANCARD

C'est de Provence, (Figanières 83), que l'arrière grand-père de Claire : Joseph Pons Blancard, vient s'établir à l'isle de France et épouser Marie-Antoinette Lemerle le 12 novembre 1803. Ils sont à la source de nombreux descendants, Blancard et autres familles.

  

La mairie de Figanières (Var)

 

  

L' église de Figanières

 

Voici une photo d'une partie de la famille de Nemours Blancard (petit-fils de Joseph Pons). Les deux personnes en blanc sont André et Claire.

      

En haut : Maria Blancard, Frédéric Blancard, Madeleine Blancard.

Debout au milieu : André Boullé, Pierre de la Hogue, Thérèse Blancard, Jean Blancard, Agnès Blancard, Henri Blancard.

Assis : Claire Blancard, Joseph Blancard, Nemours Blancard, Augustine Boyer de la Giroday, Marie-Ange Blancard.

 

  

Claire Boullé née Blancard que tous ses enfants et petits-enfants appelaient "Mame".  

 

 

Qui pourra me dire qui se trouve sur la photo ? Je peux reconnaître André Boullé en blanc, fumant la pipe et sur sa gauche Claire Blancard, son épouse. Je pense que Marie-Ange est près de Claire, et que Louis Boullé est l'enfant près du poteau ; pour les autres personnes dites-moi si vous savez qui elles sont.  

                                                                                                                                                                      

     Cherchez dans les manchettes du site suivant, celle écrite par Alain Blancard

http://www.thelasource.com 

Alain Blancard, fils de Frédéric Blancard et petit-fils de Nemours, nous raconte avec beaucoup de talent des histoires plaisantes, intéressantes et drôles.

 Elles vous rappelleront, peut-être, celles qui ont couru chez tous les descendants et alliés de Nemours. 

Cette revue électronique est bimensuelle.

 

  

Voici une des histoires qui a déjà paru dans la rubrique et que j'ai lue en riant.

L’abrutissement sérieux de nos jours affairés fondent comme de la glace au soleil devant la simplicité d’un moment joyeux que suscite une histoire drôle. Pour savourer la plénitude et le pesant d’or d’un pareil étalement il nous faut quitter notre conséquent et retrouver l’ingénuité de notre esprit imaginatif.  Le rire soulage, c’est certain, et sa magie est pardonnable même si elle trouve son ressort au dépend  d’un semblable ou dans une fin tragique!

Inspecteur des viandes pour le compte du ministère de l’alimentation des colonies, Monsieur le vétérinaire, accoutumé à flairer des chairs mortes, s’était octroyé le plaisir de faire couver des œufs de poules par une mère oie en peine de maternité. Le succès de son dessein s’affirmait avec panache par une douzaine de petites créatures en plumes suivant à la queue leu leu leur mère adoptive insolite. Le savant de la misère des bêtes avait bien compté douze poussins dans la couvée. Hélas, au fur et à mesure que les jours avançaient, les poussins disparaissaient un à un.

Curieux de cette tournure, le vétérinaire somma son homme à tout faire de monter une garde permanente, jour et nuit, pour élucider le mystère de cette disparition inexplicable. L’identité du prédateur ne tarda guère. Dès le premier soir de sa garde, Kanou assista au triste sort du cinquième poussin. Un chat de gouttière, attiré par l’aubaine d’un repas innocent, bondit sur une des petites créatures et l’emporta au son d’un cui cui funeste dans un avocatier hautain. Le combat livré par la mère oie, pourtant belligérante n’y fit rien pour altérer le cours des évènements.

Le serviteur réveilla par des cris de joie le vétérinaire endormi. A la nouvelle qu’apportait Kanou, le vétérinaire s’emballa. Il emprunta la torche enflammée que lui avait façonnée son homme et vit distinctement le chat prédateur, l’air satisfait, perché sur une branche bien feuillue de l’avocatier. Il ne perdit pas de temps et se saisit d’un fusil. Il appuya le canon de l’arme mortelle sur l’épaule du serviteur et tira. Le coup de feu réveilla toute la maisonnée qui se précipita aux balcons du manoir familial pour voir grimper à l’arbre Kanou aux pieds nus qui redescendit avec le chat défunt suspendu par la queue entre ses mains. Il déposa au pied de l’arbre une pelote de fourrure inerte.

Pensant à ses poussins survivants dont il était le sauveur, le vétérinaire chevalier servant se piquait de sa dextérité au tir et se félicitait d’avoir servi au prédateur le sort qu’il méritait. La bête, cependant, dans un ordre moral, n’avait rien fait de criminel. Il était dans sa nature de fauve errant de tuer pour manger. Enfin, nous étions loin de ces considérations là et le vétérinaire venait d’avoir une bonne idée.

Il instruisit son serviteur de porter le chat mort à la cuisine. Le sort final de l’animal attendra le lendemain matin.

Dès l’arrivée des cuisiniers à l’aube, le vétérinaire fit donner l’ordre de préparer le chat en civet ! Le repas était prêt pour midi. Le civet bien arrosé de vins, fut déposé dans un superbe plat en argent de cérémonie que le vétérinaire fit livrer à ses cousines voisines contre qui, nous ne pouvons que penser, il nourrissait sans doute une revanche lointaine.

Vers 17 heures, le vétérinaire attendit à son balcon  ses vieilles cousines Joséphine, Claire et Marguerite qui se rendaient à pied, quotidiennement,  aux vêpres à l’église de Saint Paul. Les cousines, d’allure un peu lourde, se confondèrent en remerciements éclatants,  pour le délicieux « civet de lapin succulent. » La viande était si bonne qu’elles se vantèrent d’en avoir mis de côté pour refaire bombance au repas du soir.

Le vétérinaire annonça de toute sa hauteur : "Cousines, vous avez mangé du chat !"

Les demoiselles virevoltèrent immédiatement de répulsion et retournèrent en courrant chez elles, se cachant le visage. D’un seul coup, elles avaient  oublié les obligations de leur ferveur religieuse…

Plus tard, elles s’accommodèrent d’une indulgence chrétienne à l’égard de leur cousin, prêtant cette expérience à l’avancement de sa science.  Cependant, cette histoire aura tellement marqué leur vie qu’elles l’ont racontée souvent dans ses moindres détails. Elle est devenue une légende comique qui se perpétue de génération en génération.  C’est ainsi que je puis vous la raconter aujourd’hui.

 

 

Merci Alain pour le récit de cette facétie de Nemours !!

   

                                                                                                                                                                         

 

Je remercie tous ceux parmi vous qui avez pris le temps de me donner vos détails.

Noms mis en ordre d'arrivée d'informations :

Merci à Guy Boullé pour des informations concernant les Boullé et De La Giroday.

Merci à Henri Maurel (Loulou) pour des données Blancard.

Merci à Jan Boullé et à Françoise Micouin pour avoir remonté plusieurs générations de Boullé en France.

Merci à Marc Ducray ( pour les Dubois de Jancigny), Jean-Paul Clairefond (pour les de la Hogue)et à Guy de Richemont (pour les Panon).

Merci à Alain Biberon pour de nombreuses données généalogiques et de nombreuses photos, Blancard, Biberon, Campenon et alliés.

Merci à Vincent Tocanne pour l'information sur Jean-Baptiste de Jancigny

Merci à Véronique Biberon pour des données, des photos et le témoignage de Madame Maurel.

Merci à Catherine Mc Aloney née Blancard, Darlene Morrow née Blancard et Fred Hansford pour des photos et données sur la famille de Louis Blancard.

Merci à Alain de la Giroday pour des compléments sur la descendance de Pierre-Elie Boyer de la Giroday.

Merci à Kimberley MacKinnon, né Blancard et à Paulette Blancard, pour des photos et données sur la famille d'Henri Blancard.

Merci à Thomas Blanchet, pour des compléments de données généalogiques et les photos d'Elisabeth Boisson, de Magdeleine Elisabeth Ciette de la Rousselière, de  Félicité Raux, d'Henriette Raux, de Louise Raux et de Hyacinthe Blanchet. 

Merci à Pierre Blancard pour des compléments de données généalogiques sur la famille de Jean Blancard.

 

Veuillez, s'il vous plaît, excuser les erreurs qui auraient pu se glisser dans la généalogie de ce site et m'envoyer les données pour les rectifier.

Si vous voulez voir figurer des personnes qui seraient omises, envoyez-moi les informations.

 

  

 

Faites connaissance avec vos cousins et cousines en cliquant sur les boutons suivants.

Ces deux pages ne sont pas finies, j'y rajouterai des photos, n'oubliez pas d'y revenir !

                                                                                  

Si vous voulez que d'autres photos soient insérées dans ce site, envoyez-les moi.

 

  

Pour trouver votre lignée dans la généalogie, cliquez sur la liste de noms puis sur votre nom.

Soulevez le coquillage pour avoir accès à la généalogie.

  

    
Un autre site à visiter : http://perso.wanadoo.fr/henri.maurel pour découvrir une mine de renseignements sur la généalogie des familles mauriciennes et avoir des recettes de cuisine mauricienne.
 
 
Vous pouvez aussi visiter le site de Marc Ducray à l'adresse suivante :
 http://home.mweb.co.za/dl/dlmd/Page_1x.htm
 
 
Vous pouvez voir les vieilles photos de famille que Jean-Paul Clairefond a placées sur le site suivant. Peut-être y trouverez-vous un ancêtre ? Cliquez sur Mathieu-de la Hogue
http://www.terriernet.com/photos.php
 
 
 
Find some delectable mauritian recipes on the following site :
http://ile-maurice.tripod.com/
 
 
 
 
 
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