La grande famille de Joseph DOUYÈRE

Cette page traite de l'ascendance et descendance de Joseph Douyère et de Madeleine Catherine Picard. Leurs nombreux descendants étendent leurs branches en Angleterre, en Australie, aux Etats-Unis, en France, en Inde, à La Réunion, à Madagascar, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, en Polynésie et au Vanuatu.

Les descendants de Joseph Douyère trouveront leurs lignées en cliquant sur leurs noms, dans l'index des noms. En cliquant sur le poisson vous aurez accès à la généalogie.

Ces données peuvent aider à donner une direction à vos recherches. Il vous appartient de vérifier avec les actes (mairies, archives etc..).



C'est de la vallée de la Bruche, du village de Wisches en Alsace que partit Joseph DOUYR/ DOUVIER/DOUYER/DOUYÈRE. Il est à noter que l'église a des caveaux sur lesquels on reconnaît les noms de nos ancêtres : DAUBENHAUER/ DOUYR/DOUYER/DOUVIER et CHARTON.


Depuis la mise en ligne des archives du Bas-Rhin, l'accès aux actes est grandement facilité, ce qui permet de découvrir, maintes fois, sur le même acte des écritures différentes et de porter la conclusion qu'une même personne est parfois nommée DAUBENHAUER, DOUYR, DOUYER ou DOUVIER !!!

Ceux qui ont eu l'occasion de visiter Wisches pour essayer de retourner aux sources de Joseph, m'ont dit que dans la région, on leur parlait des DOUVIER.

J'inclus ici ces mots d'Evelyne Fuchs :...Une toute petite précision linguistique qui va peut-être enlever un doute concernant les patronymes DOUVIER/DAUBENHAUER. Un douvier était à l'époque un fendeur de douves, c'est à dire la personne qui s'occupe de tailler et mettre en forme les lattes ( douves ) qui serviront à fabriquer le tonneau. En allemand, le mot douve se traduit par " daube ".... vous voyez où je veux en venir. Conclusion, il s'agit d'un seul et même patronyme issu d'une appellation de métier....



Sur l'île Bourbon, un E est finalement rajouté à son nom. L'accent grave est aussi rajouté.

Et voilà Joseph DOUYR/DOUYER/DOUVIER/ DOUYERRE devenu Joseph DOUYÈRE.

Pour compléter l'explication, il convient aussi de rajouter que le "er" à la fin d'un nom en Alsace n'est pas prononcé "é" mais "ère" comme par exemple Muller ne se dit pas "Mullé" mais "Mullère" ou Gander ne se dit pas "Gandé" mais Gandère".

On peut noter que notre ancêtre primo-arrivant à La Réunion signait lui même en 1811 : DOUYER père, lors des mariages de ses petites filles Zoé, Reine et Myrthe. Sur ces documents, nous pouvons aussi constater que certains signent Douyer et d'autres Douyère. Cliquer pour voir ces documents

Cette photo du village de Wisches a été tirée du site Sylvied'alsace sur Pbase.com, rubrique vallée de la Bruche
Vous pourrez admirer cette belle région sur http://www.pbase.com/sylviedalsace/valle_de_la_bruche_&page=all


Le cimetière du village.

Source : Jean Pierre Alcedy et Marie Aline Vo Van.



A propos de notre primo-arrivant:

Source : ANOM St Denis décès 1816, Il mourut à 93 ans à deux heures de l'après-midi et son décès fut déclaré à la mairie par Prosper Douyère et Raymond Lanoy, deux de ses petits-fils. Il serait donc né circa 1723.

Source : courriel du 01/06/2012 de Pierre Douyère (fs Roland Douyère X Eva Duponsel):d'après le site mémoire des hommes


Joseph arrive à l'Isle de France en 1751. De fait il s'embarque comme matelot boulanger à la somme de 15 livres par mois sur un vaisseau l'Auguste qui quitte Lorient le 15/04/1750. Le Rôle du vaisseau le décrit au N° 108 comme étant, de taille moyenne, châtain sous le nom de Joseph DOUYERRE, avec 2R. Il avait 20 ans et était originaire de Wisches en Alsace.

Source : Rôle de l'Auguste : L'Auguste est en Isle de France en Août 1750, puis à Pondichéry le 12/10/1750. Il semble que le vaisseau ait fait des allées et venues dans l'Océan Indien, car il est de nouveau à Pondichéry le 27/02/1751.

Source : Courriel de Jean Louis Douyère (fs Georges Douyère X Jacqueline Lartigue) du 19/06/2014. Le 15/04/1751 on retrouve l'Auguste mouillé au Port Nord-Ouest de l'isle de France avec une voie d'eau. Il est en rade à La réunion le 24/04/1751. Mais Joseph n'est plus à son bord. Il a débarqué en île de France le 17/04/1751. Il a demandé à recevoir son dû en entier. Il avait passé 1 an sur l'Auguste.

Source : Courriel de Jean Louis Douyère du 19/06/2014 Joseph est resté quelques semaines en Ile de France et a embarqué à Port-Louis le 25/05/1751 sur un sénault : "La Mutine" pour arriver à La Réunion peu après. Il a fait la traversée Ile de France-La Réunion à ration simple et sur l'état des passagers de "La Mutine", il est : Jean Joseph Jacqueur Douyère, boulanger.

Par même courriel, Jean Louis Douyère, m'a fait part d'une lettre (Archives C40) traitant de la demande de Joseph de recevoir son dû en entier : ...... Vous avez eu raison, Monsieur, de ne point satisfaire à la demande des nommés Joseph Douyère et Pierre Désimaux, auxquels il ne convient nullement de payer le montant de leur décompte entier. Vous pouvez leur en donner le tiers et ce qui restera leur sera remboursé suivant la réponse du bureau des armements de Lorient où il est à propos d'écrire en conséquence. Vous savez qu'il est d'usage de payer seulement le tiers de leur salaire à ces gens-là et que l'autre tiers est réservé pour leur être payé de retour en France............ Espèrons que Joseph ait pu récupérer son salaire.

Toujours le même courriel, la 12ème page d'une lettre d'une lettre destinée à la Cie des Indes du 6 novembre 1751 mentionne : .......J'ai engagé le 20 août la seule personne qui fait à St Denis du pain pour le public à le donner à trois sols et demi au lieu de six sols à quoi il était taxé par une ordonnance de police rendue en 1734......




Par courriel du 27/05/2014, Jean-Louis Douyère avait attiré mon attention sur le prénom du père tel que précisé dans le rôle de l'Auguste. En effet, dans le rôle de l'Auguste: Le père de Joseph notre ancêtre primo-arrivant se serait appelé Antoine.
Depuis, Jean-Louis Douyère (courriel du 15/06/2014) a pu lire le contrat de mariage du 18/11/1754 sur lequel Joseph Douyère est boulanger employé par la Cie des Indes. Ses parents sont Joseph DOUYÈRE et Marie Françoise CHARTON sans autre précision. Nous penchons donc pour une erreur sur le rôle de l'Auguste. Le contrat de mariage précise que Joseph est majeur.

Rechercher sa date de naissance n'est pas facile:
A sa mort en 1816, il a 93 ans donc né circa 1723.
Sur son contrat de mariage, il est majeur, or en 1754 il apparaîtrait que la majorité matrimoniale était à partir de 30 ans donc Joseph serait né circa 1724 ou avant, car il n'a présenté aucun consentement exprès provenant de ses parents.
Sur le rôle de l'Auguste il a 20 ans en 1750 à l'armement du vaisseau donc né vers 1730.
Finalement Jean-Louis (courriel du 21/06/2014) a pu lire, dans le recensement de 1787, que Joseph avait alors 63 ans, ce qui le fait naître circa 1724.
Je penche encore une fois pour une erreur dans le rôle de l'Auguste tel qu'il a été retranscrit et pensons que c'est bien en 1723 ou 1724 que Joseph le primo arrivant est né.

Rattacher notre ancêtre primo-arrivant à ses parents en Alsace n'est pas aisé et nous sommes confrontés à des manquements sur les archives : en effet, Les actes pour les naissances des années 1712 à 1727 sont manquants à Lutzelhouse (où sont enregistrés les actes pour Wisches) dans les archives du Rhin en ligne.
Pour corser le tout, les mariages entre DOUVIER (DOUYER) (et autres orthographes de ce patronyme)et CHARTON sont nombreux.

A l'attention de tous ceux qui désireraient faire un tour du côté de Wisches pour remonter aux sources.

- Ne cherchez pas le moulin de nos ancêtres car à son emplacement se trouve maintenant une scierie. Il faut aller au point D, la scierie communale du village, sur la carte suivante :

Source : Site de Christian Ganier avec son autorisation


Voici ce qu'a écrit Pierre JUILLOT

http://cganier.perso.neuf.fr/crbst_154.html#anchor-ruisseauxscieri

………."Les scieries occupent, en général, des endroits très pittoresques et ne manquent pas elles-mêmes d'un certain charme poétique, avec leurs eaux qui grondent dans des conduits, avec leurs roues éplorées, avec leurs toits qui fument au milieu de la verdure. Elles sont toujours placées près d'un torrent loin des villages et hameaux………"
………………………. Tout concourait autrefois à rendre actifs nos vallons. On utilisait les chemins, les gués et les ponts pour circuler, rentrer le foin des prairies riveraines, sortir des forêts ce qu'on y trouvait: la chaux, la tourbe, la pierre mais surtout le bois de chauffage et de construction. Le véritable moteur de nos vallées restait toutefois l'eau, l'irremplaçable force motrice de nos Vosges, abondante et gratuite. ……….. ………………………..

D. La scierie communale du village Elle était située près de Wisches sur un canal de dérivation de la Netzembach……….Comme c'est parfois le cas à proximité des agglomérations, la scierie avait pris la place d'un établissement antérieur : un moulin à farine y est attesté en 1750 mais il existait à cet endroit depuis un temps immémorial déjà selon l'expression de Dominique Douvier, bourgeois de Wisches, qui l'occupait en 1773.

Ce Dominique Douvier/Douyer était le frère de notre primo-arrivant à La Réunion





- rien de tel qu'une petite connaissance du patois local, pour se sentir à l'aise, voir
http://cganier.perso.neuf.fr/dicopatoiswisches.html#anchor-top
pour trouver le Glossaire du patois de la vallée de la Bruche


- L'histoire de Wisches vous plaira certainement , elle vous aidera à reconnaître les différents lieux
http://cganier.perso.neuf.fr/crbst_154.html#anchor-histoirewisch


- Enfin il est bon de feuilleter les pages si intéressantes et variées de Christian Ganier . Au détour d'une page vous trouverez peut-être un recette.
Voir le site de Christian




Notre Jean Joseph Jacqueur DOUYER épousa le 19 novembre 1754, à Sainte Suzanne, isle Bourbon une bourbonnaise : Catherine Picard, née sur l'île, de parents également bourbonnais.

Les arrière-grands-parents de Catherine, d'origines variées, ont été parmi les premiers habitants de l'isle Bourbon.

Les alliances de leurs descendants sur l'île Bourbon font que ces derniers peuvent parfois compter parmi leurs ancêtres, tous les premiers habitants de l'isle.


Isle Bourbon


Le nom "La Réunion" donné à l'île tire son origine de la réunion des patriotes aux Tuileries pendant la période révolutionnaire. L'isle Bourbon est devenue l'isle de La Réunion par le décret du 13 mars 1793.


L'histoire de notre famille à la Réunion est liée à l'histoire du peuplement de l'isle Bourbon (île de La Réunion), des colonies de Sainte-Luce et de Fort-Dauphin à Madagascar et à l'histoire de la Compagnie française des Indes Orientales créée en 1642.


Voici quelques extraits des pages d'histoire du site Clicanoo :

"...Après l'échec d'une tentative d'établissement des Portugais....c'est à partir des années 1620 que les Français avaient commencé à fréquenter la région de l'Anosy, Madagascar,notamment la baie de Sainte-Luce (Manafiafy), où ils avaient négocié l'établissement d'une habitation..."


"...Tout allait changer, en particulier pour l'Anosy, avec la Compagnie française des Indes orientales en 1642... Jacques Pronis...commis de la Compagnie décida de réunir les quelques Français d'abord dans l'habitation de Sainte Luce puis en 1643 dans le nouvel établissement de Fort-Dauphin........"

Madagascar


"....A Fort-Dauphin,Madagascar, le 27 août 1674, 75 Français furent massacrés et, le 9 septembre, le gouverneur et les 63 rescapés prenaient la mer....parmi ceux-ci des femmes malgaches qui s'étaient unies par les liens du mariage avec les Français....". Ils vont accroître la colonie de l'isle Bourbon.




"...En ce matin du 15 janvier 1638, le Saint-Alexis part à la recherche de nouveaux territoires, dans l'hémisphère sud, au bout du monde. Un grand lointain que les Portugais et Hollandais connaissent déjà mais que les Français ont à peine exploré.....Dans les derniers jours de juin 1638, il mouille en baie de Saint-Paul à l'île Mascareigne...une chaloupe est mise à la mer et très solennellement, c'est le fils du capitaine, Salomon Goubert qui fixe au tronc d'un arbre les armes du roi de France Louis le XIIIème....."

"...Avec Regnault, le premier gouverneur de l'île Bourbon, arrivent de France en août 1665, une douzaine d'hommes..... Débarquée du "Taureau", de "la Vierge" et de "l'Aigle blanc", la petite communauté vit aux abords de Saint-Paul....Le 14 mars 1666, une formidable armada quitte le port de La Rochelle....On aura tout vu! C'est bien la première fois que je vois des femmes embarquer sur ma goélette ne peut s'empêcher de lâcher le commandant d'un des bateaux........." . Ils allaient vers l'isle Bourbon.



Saint Denis, Isle Bourbon d'après un dessin original communiqué par M. Saint-Clair Renouard.


Je vous propose de lire la rubrique "Au commencement était.....", mise en ligne par la mairie de St Paul et qui donne un bel exposé du début du peuplement de l'île.

Il est possible de lire en ligne plusieurs ouvrages sur Gallica la bibliothèque numérique de BNF comme par exemple : Les origines de l'île Bourbon


Je vous invite aussi à découvrir des sites réunionnais :


http://www.jir.fr


http://perso.wanadoo.fr/bazik/


goutanou pour des recettes


des informations historiques sur les sites

http://www.historun.com                                                      http://www.liledelareunion.com/Fr/Histoire


des livres à acheter tous très intéressants sur le site:

http://www.livranoo.com


quatre sites généalogiques :


http://genealogie.douyere.com

http://jean-louis.douyere.com

http://perso.wanadoo.fr/henri.maurel

http://www.cgb-reunion.org

http://www.iledelareunion-archive.com

et à avoir le plaisir de lire et de commenter tous les excellents articles du blog de Régine :

Histoire et familles dans l'océan indien








Je remercie Jean-Louis Douyère, Claude Krieger, Pierre Douyère, Evelyne Henriot, Sylvain Bégaud et Christene Anderson pour leurs recherches, ainsi qu'Yvon Le Moing, Daniel Létocart, Christophe Platier, Nell Carland et un bon nombre d'autres personnes pour les données et photos qu'ils m'ont envoyées. Pour les dates plus récentes, je remercie ceux d'entre vous qui ont le pris le temps de m'envoyer leurs détails.





Je vous prie d'excuser les erreurs qui auraient pu se glisser dans cette généalogie et vous demande de me fournir les détails nécessaires pour les rectifier.


En cliquant sur les lieux suivants, vous ouvrirez d'autres pages qui expliquent mieux différentes branches dans lesquelles vous pourrez lire un peu d'histoire et admirer des photos familiales.

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La Réunion
Madagascar
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A partir du 6 février 2006.